Dans 2 Corinthiens 4:8-11, Paul dépeint de nouveau ce miracle qu'est la vie de résurrection dans nos corps mortels, mais il l'oppose à des circonstances de stress violents, à la fois physiques et spirituels :

Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus ; portant toujours avec nous dans notre corps la mort du Seigneur Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps.

Quelles paroles extraordinaires ! La véritable vie de Jésus doit être manifestée, sa présence doit être démontrée par les effets visibles qu'elle produit dans nos corps. Paul souligne par deux fois cela, mais à la seconde il dit : "notre chair mortelle" (en anglais). Par cette phrase, il élimine toute interprétation qui pourrait chercher à appliquer ces paroles à un état futur du corps après la résurrection. Il parle de notre corps physique présent. Malgré toutes les pressions contre lui, à la fois naturelles et sataniques, il est soutenu par une vie intérieure qui ne peut être vaincue.

Cette manifestation de la vie puissante, victorieuse et surnaturelle du Christ ressuscité dans le corps du chrétien n'est pas réservée simplement pour la résurrection, mais elle doit être effective même maintenant tandis que nous sommes dans notre chair mortelle. La manifestation visible de la vie de Christ dans notre corps dès à présent est le principe de base biblique de la guérison et de la santé divines.

Au centre de ce miracle continu, il y a un paradoxe que l'on retrouve tout au long de la Bible: la mort est la porte de la vie. Partout où Paul témoigne de la manifestation de la vie de Christ, il parle d'abord de l'identification à sa mort : "portant toujours avec nous dans notre corps la mort du Seigneur Jésus..."

Jésus n'est pas mort de mort naturelle ; il est mort par crucifixion. Pour s'identifier à lui, il faut être crucifié avec lui. Mais de la crucifixion naît la résurrection à une vie intérieure qui ne doit plus rien au péché ni à Satan, à la chair ou au monde.

Paul présente à la fois le côté positif et négatif de cet échange dans Galates 2:20 :

J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi.

Le même processus de crucifixion qui termine notre vie éphémère et transitoire dans ce monde ouvre la voie à une nouvelle vie qui est la vie de Dieu lui-même, prenant possession d'un vaisseau d'argile. Le vaisseau est toujours aussi frêle, mais la nouvelle vie en lui est invincible et inépuisable.

Tant que cette société présente continue, il y aura toujours une tension continuelle entre la fragilité de la chair et la nouvelle vie de l'Esprit. Paul résume cela dans 2 Corinthiens 4:16 :

Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour.

Le corps physique est toujours sujet aux attaques de la maladie et à la décadence extérieure, mais la vie de résurrection en nous a le pouvoir de les tenir en échec jusqu'à ce que l'oeuvre de la vie du chrétien soit terminée. Après cela, comme Paul le dit dans Philippiens 1:23 : "j'ai le désir de m'en aller ... ce qui est de loin le meilleur".

Ma prière aujourd’hui :

« Seigneur, merci pour le beau monde dans lequel nous vivons, créé par toi. Mais aide-moi à réaliser constamment que ce n'est pas tout, que le meilleur, le plus beau et le plus merveilleux sont encore à venir... J'ai un avenir merveilleux devant moi. Amen. »

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CAR JE N’AI PAS HONTE DE L’ÉVANGILE… !

La vie de Jésus se manifeste dans notre corps de mortel