Il semblerait que des groupes de chrétiens en différents lieux aujourd'hui soient menacés par le même genre d'erreur contre laquelle Paul avertissait les Galates. Il y a de nos jours en différents endroits une tendance à imposer un système ou une technique à ceux qui recherchent le don du Saint-Esprit.

La forme précise de la technique varie selon le groupe. Parfois, on met l'accent sur certaines postures ou attitudes ; d'autres fois sur différentes paroles spéciales, ou la répétition de certaines phrases spécifiques.

L'instruction selon ce modèle, pour ceux qui cherchent le Saint-Esprit, n'est pas nécessairement en contradiction avec les Ecritures ; le grand danger, c'est que la posture particulière, ou la forme des mots, au lieu d'être simplement une aide à la foi se substitue à elle. Dans ce cas, ce genre de technique manque son but. Au lieu d'aider ceux qui recherchent le Saint-Esprit, il les empêche en fait de le recevoir.

C'est souvent après ce style d'application que nous rencontrons certains chercheurs chroniques dire : "J'ai tout essayé ! J'ai essayé la louange ; j'ai dit alléluia ; j'ai levé mes mains au ciel ; j'ai crié ; j'ai tout fait, mais ça ne marche pas." Sans le savoir, les gens qui parlent ainsi tombent dans la même erreur que les Galates : ils substituent les oeuvres à la foi, une technique à la simple écoute de la parole de Dieu.

Quelle est la solution ? C'est ce que propose Paul aux Galates : revenir à l'écoute de la foi. Ceux qui cherchent ainsi n'ont pas besoin de louer ou de crier plus, ou encore de lever plus les mains au ciel. Ce dont ils ont besoin, c'est l'instruction rafraîchissante de la parole de Dieu sur les réserves gratuites de la grâce de Dieu.

En général, là où des personnes recherchent le don du Saint-Esprit, une période d'enseignement de la parole de Dieu doit toujours précéder le temps de prière. Pour ma part, si je dispose de trente minutes pour aider des chrétiens à rechercher le don du Saint-Esprit, je passe toujours au moins la moitié de ce temps (les quinze premières minutes) à donner un enseignement biblique. Ensuite, les quinze autres minutes consacrées à la prière produisent des résultats bien meilleurs que si nous avions passé une demi-heure complète dans la prière, sans recevoir d'enseignement de la Bible.

Nous voyons donc que la condition première pour recevoir le don du Saint-Esprit est définie par Paul comme "l'écoute de la foi" (anglais).

Cependant, en posant ce principe, nous devons nous garder contre une fausse interprétation de ce que veut dire "la foi". La foi ne remplace pas l'obéissance. Au contraire, la véritable foi se manifeste toujours dans l'obéissance. Ainsi, celle-ci est à la fois le test et la preuve de la foi.

Cela s'applique autant au don du Saint-Esprit qu'à tout autre domaine de la grâce de Dieu.

Alors qu'il se défendait devant le conseil des Juifs, dans Actes 5:32, Pierre souligne que l'obéissance est l'expression correcte de la foi :

Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent.

En parlant du don du Saint-Esprit, Paul met l'accent sur la foi tandis que Pierre, lui, met l'accent sur l'obéissance. Cependant, il n'y a aucune contradiction entre les deux. La véritable foi est toujours liée à l'obéissance. La foi totale résulte de l'obéissance totale. Pierre dit ici que lorsque notre obéissance est parfaite, le don du Saint-Esprit est pour nous.

Ma prière aujourd’hui :

« Père, je veux apprendre à toujours lier la foi dans ma vie à l'obéissance. Aide-moi à comprendre ta voix et ta guidance chaque jour, afin que ma foi conduise à l'obéissance à ta voix, afin que je puisse bénir les autres personnes de ta présence à travers moi. Amen. »

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CAR JE N’AI PAS HONTE DE L’ÉVANGILE… !

Par l’obéissance